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 Olivier de Serres (1539-1619) Humaniste et Père de l’Agronomie Moderne.

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natureboheme
Graine de Frêne
Graine de Frêne



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Olivier de Serres (1539-1619) Humaniste et  Père de l’Agronomie Moderne. Empty
MessageSujet: Olivier de Serres (1539-1619) Humaniste et Père de l’Agronomie Moderne.   Olivier de Serres (1539-1619) Humaniste et  Père de l’Agronomie Moderne. Icon_minitimeDim 20 Sep 2009 - 21:41

Olivier de Serre vécu pendant et après les guerres de religion, à une époque où la France entière était ravagée, et aspirait à se reconstruire.
 
Son oeuvre s'inscrit dans la ligne de la doctrine que prônait Sully, le ministre d’Henry IV :
« Pâturage et Labourage sont les deux mamelles de la France ! »
 
Olivier de Serres est né et mort dans le Vivarais. (1539-1619)
 
D’un milieu aisé, il reçut une éducation particulièrement soignée dans l’esprit Humaniste de la renaissance. Education complétée par de nombreux voyages en Europe.
 
Sa grande culture, son labeur assidu et son dévouement remarquable le conduisirent à rechercher les solutions utiles et applicables  pour permettre une amélioration de l’efficacité de l’agronomie de son temps. C’est ainsi qu’il remplaça l’ancien système de jachère (terre laissé non cultivée une année sur trois) par celui d’alternance des cultures, à savoir une rotation des cultures sur trois ans. Certaines cultures du type des légumineuses enrichissent le sol  au lieu de l’appauvrir. Le système des jachères revenait à une perte de terres cultivables, soit 1/3 des superficies.
 
Il introduisit aussi dans le Vivarais la culture du mûrier et par voies de conséquence celle du vers à soie. L’un n’allant pas sans l’autre. Quatre millions de plants sont cultivés en Provence et Languedoc. En 1602  une ordonnance royale impose à chaque paroisse de posséder une pépinière de mûriers et un atelier d’élevage de vers à soie. Il fait paraître en 1599 son "Art de la cueillette des vers à soie".
 
On lui doit l’introduction de nombreuses autres plantes, telles que la garance le houblon et le maïs. Il fut le premier à travailler à l’extraction du sucre à partir de la betterave, mais sans arriver à un processus rentable.
 
Son jardin très élaboré comprenait un vaste jardin d’herbes médicinales. Ce jardin était conçu sur le modèle du jardin de Montpellier, référence de l’époque.
 
Ses vertus humaines, son humanisme, sa générosité, le dévouement dont il sut faire preuve auprès des personnes de toute condition, et qu’il sut aussi partager avec les autres membres de sa famille sont resté  dans la mémoire des populations du Vivarais.
 
Il nous a laissé un très important ouvrage « Théâtre d’agriculture et Ménage des champs... Où l’on voit avec clarté et précision l’art de bien employer et cultiver la terre, en tout ce qui la concerne, suivant ses différentes qualités et climats divers, tant d’après la doctrine des Anciens que par l’expérience» (1600).
 
« Il y en a qui se mocquent de tous les livres d’Agriculture, et nous renvoyent aux paysans sans lettres, lesquels ils disent estre les seuls juges compétans de ceste matière, comme fondés sur l’expérience, seule et seure reigle de cultiver les champs. Certes, pour bien faire quelque chose, il la faut bien entendre premièrement. Il couste trop cher de refaire une besogne mal faicte, et surtout en l’agriculture, en la quelle on ne peut perdre les saisons sans grand dommage. Or, qui se fie à une générale expérience, au seul rapport des laboureurs, sans savoir pourquoi, il est en danger de faire des fautes mal réparables, et s’engarer souvent à travers champs sous le crédit de ses incertaines expériences. »

« Le livre est divisé en huit lieux où sont analysées les différentes activités agronomiques, depuis la description et l’organisation du domaine jusqu’à la dépense des biens par le propriétaire. L’expression « Mesnage des champs » dévoile le cœur même de sa réflexion. L’objet de son discours concerne l’économie domestique, l’ordre et la dépense de la maison des champs. On trouve également dans son ouvrage de nombreuses descriptions d’espèces, comprenant outre les descriptifs habituels, des conseils de culture et d’entretien, ainsi que des plans d’aménagement, comme les broderies de buis. Il divise le jardin en quatre parties : le potager, le jardin bouquetier (Fleurs à couper pour les bouquets), le jardin médicinal et le verger. »
 

L’ouvrage est divisé en huit parties : choix des terres, labourage, vigne, bétail, poulailler, garenne, étangs, abeilles, potagers et fruitiers, eaux et bois, usage des aliments.
 
Ouvrage didactique très complet sur le savoir agricole de l’époque, largement divulgué dans l’Europe entière. Il  contribua à l’amélioration de l’agriculture et du sort de la paysannerie sur une grande échelle.
 
Article rédigé par YG
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http://www.les-vegetaliseurs.com/tribu/clairefontaine/
 
Olivier de Serres (1539-1619) Humaniste et Père de l’Agronomie Moderne.
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